
Une série réalisée par Arnaud Sélignac
Rani se déroule entre 1743 et 1763. C’est l’histoire d’une jeune noble française, Jolanne de Valcourt, abominablement trahie par son demi-frère, amoureuse d’un bel officier anglais, accusée à tort de meurtre et de trahison et condamnée à la déportation en Inde après avoir été marquée au fer rouge de la fleur de lys.
Prostituée de force dans un bordel du comptoir de Mahé, elle parvient à s’évader, manque de périr dans un naufrage, est recueillie dans un village de pauvres pêcheurs indiens et finit par atteindre Pondichery où elle se met sous la protection de la « princesse » Jeanne, la très charismatique épouse de Joseph-François Dupleix, gouverneur des cinq comptoirs français.Son demi-frère l’y retrouve, accompagné d’un policier véreux à sa solde. Condamnée à la décapitation, elle est sauvée in extremis par le jeune maharadjah de Sandrapur qui était tombé amoureux d’elle. Elle devient sa troisième « rani » (épouse) et se retrouve en butte à la jalousie de sa belle-mère et des deux autres épouses qui tentent de l’assassiner. La machination échoue, la belle-mère est exilée, les deux épouses meurent et Jolanne devient la seule souveraine de ce riche petit royaume (imaginaire). Elle contribuera de ce fait à l’extension de l’influence française en Inde du Sud.Bien entendu, au cours de ses pérégrinations, elle croisera à plusieurs reprises l’homme qu’elle aime et qui, parce qu’il est Anglais, se trouve malheureusement dans le camp adverse. Dupleix, désavoué, est rappelé en France (où il mourra dans la misère) et c’est le demi-frère de Jolanne qui le remplace comme gouverneur. Traître dans l’âme, il s’empressera de « vendre » l’Inde du Sud française aux Anglais. Mais il connaîtra peu après son châtiment de la main même de notre héroïne.L’affrontement franco-anglais s’achève dans le sang lors de la bataille de Vandavachy, bataille au cours de laquelle le rajah de Sandrapur est tué. Revenue de son exil, la reine-mère condamne Jolanne à être brûlée vive sur le bûcher funéraire de son époux selon la règle du sati. Bien entendu, un miracle la sort de là. Revenue en France où la paix vient d’être signée, elle peut enfin tomber dans les bras de l’homme qui n’a jamais cessé de l’aimer. Happy end.